Un camp de morts

Dès mon arrivée au camp, je ressentis une atmosphère de mort qui me vida l’esprit. Je ne réalisais pas trop pourtant malgré le fait que je me dise que des gens comme moi ou vous ont été mis à mort, ici.

Le terrain en pente était couvert de bâtiments identiques qui étaient auparavant des dortoirs. On peut voir ca comme des porcheries avec une symétrie totale des structures. Ces bâtiments sombres m’inspiraient la peur. En plus de cela, nous avions accès  à des témoignages frappant ce qui augmentait la vibration de mon cœur quand je m’imaginais ce qu’ils ont enduré. Quelques gravures représentatives du camp montrant l’horreur augmentaient mon dégoût. Les déportés n’étaient plus que des tas d’os avec un regard de mort.

Nous avons pris les chemins qu’avaient empruntés les prisonniers et leurs bourreaux. Il y régnait un silence qui ne ressemblait pas aux autres silences… Une potence se trouvait en plein milieu d’une cour, cela me jeta froid dans le dos... Le fait de ressentir de nombreuses émotions me faisait passer du chaud au froid. Au cimetière, le nombre de croix représentant la mort était impressionnant (et dire que ce n’est même pas la moitié, le reste était brulé...).

Plus on avançait vers le crématorium, plus mon cœur accélérait de rythme. Je m’imaginais la marche de mort pour les détenus. A l’intérieur je sentais une atmosphère brûlante de mort. C’était le bâtiment où aucun détenu n’espérait venir un jour. A l’entrée de la salle d’expérimentation, j’entendais les cris retentir au fond de moi. Les cellules ainsi que les conditions inhumaines des cachots me donnaient la nausée. On pouvait déchiffrer des écritures poignantes de détenus à l’intérieur des cellules.

A l’approche des chambres à gaz, mon cœur battait la chamade. Un univers glacial y régnait, celle de la mort. Cela me prenait jusqu’aux trippes…

A la fin de cette visite, j’ai eu besoin d’une de mes cigarettes pour évacuer toute cette émotion. C’est comme si la mort m’habitait. Horrible cruauté des bourreaux nazis !

Alexandre GOURET, 1ere ES1


Visite du camp du Struthof

La déportation,  j'en entends souvent parler, à la télévision et surtout en cours. Cette visite concrétisait un peu plus mes connaissances sur ce sujet.

Nous arrivons au camp du Struthof. Première vision: l'entrée du camp. Un grand portail entouré de barbelés, surplombé par une tour de garde de laquelle les SS surveillaient les détenus. J'arrivais pourtant là-bas relativement détendu mais dès le début je me sens oppressé. J'entre dans le camp, et là je suis surpris par le contraste entre l'horreur du camp et la beauté du paysage dans le fond.

Nous entrons ensuite dans un baraquement transformé en petit musée. On y voit des biographies, des objets ayant appartenu aux détenus, et des photos horribles de gens torturés, traité comme des animaux, déshumanisés.

Après ce passage au musée nous visitons les cellules d'enfermement, certaines n'étant pas assez grandes pour s'asseoir, s'allonger ou même se mettre debout. Je suis choqué par ce que je vois.

On brûlait aussi les détenus, pas assez solides pour tenir au travail forcé, qui mouraient dans le four crématoire.

La déportation, c'est vrai, j'en entends souvent parler, maintenant j'ai en tête l'horreur de la barbarie Nazie.

Kévin Sarazin


Médecine nazie

rouxel production persoreduit

Charlotte Rouxel


Le struhof

Quelque part à l'est de la France

Avec une vue sur les magnifiques montagnes

Se cache des moments d'atroce souffrance.

Plusieurs âmes ont laissés leurs corps

En se laissant brûler ou maltraiter

Après avoir vécu et vue des choses atroces.

Des images, des odeurs, des objets, des noms, des photos

Qui sont particuliers et propres a ces lieux

Sont interprétés différemment selon chaque personne.

Ce lieu ou le quotidien des déportés était déplorable

Dû au fait entre autre que la mort, elle, soit présente tous les jours.

Les mots ne sont pas là mais l'émotion elle est présente

Nul ne peut être indifférent face à tout ce massacre humain.

Des souvenirs impérissables sur ce qu'il reste de ce camp

Seront gravés à jamais dans nos mémoires

En l'honneur de tout ces hommes et femmes qui y ont laissés leur vie

Là bas, où seul le paysage permet de s'évader …

Estelle Guinard


Le camp de concentration du Struthof

Dans le cadre du festival de la citoyenneté, la ville de Lamballe à proposé à notre classe un voyage se déroulant sur 2 jours avec visite du mémorial de la Shoah à Paris et du camp de concentration du Struthof à Strasbourg.

C'est le 27 avril 2010, que nous avons visité le camp de concentration du Struthof. Dès l'arrivée, une atmosphère étrange s'est installée. En effet, en arrivant dans cet ancien domaine alpin qui a servit de camps de mort lente par le travail, il n'était pas simple de rester sans émotions. Nous avons pu visiter un ancien baraquement rénové qui offre des explications sur toute cette période de torture, le fonctionnement du camp... Aussi, nous pouvions observer des panneaux muraux et reconstitutions qui nous décrivait le quotidien des déportés, on apprend alors que les déportés sont conduits à la mort par un processus de destruction et de déshumanisation avec l'appel 2fois/jour, le travail éprouvant, les sévices, les maladies.. Quand on apprend les conditions de vie de ces pauvres hommes et femmes, j'ai immédiatement pris conscience comme la plupart de mes camarades de la chance que l'on avait d'avoir une vie comme la notre. Dans les différentes salles, sont reconstitués certains travaux comme le creusement d'un puits, les constructions de route, de cellules et bien d'autres. Après s'être informés dans cet ancien baraquement, nous sommes sortis et sommes descendus jusqu'au crématoire et la prison. On voit alors que les anciens baraquements  sont remplacés par des pierres nommées aux autres noms de camps, et au bas du camp,il y a la croix de Lorraine, symbole contre le nazisme pour vaincre la croix gammée, elle est souvent accompagnée du V de victoire. Nous nous sommes dirigés dans la chambre des cobayes, de stérilisation de scarification et d'expériences au gaz de phosphore. Ensuite, on a vu la salle d'opération, d'expérimentation et d'autopsie, en apprenant tout ce qui était effectué dans ces salles, l'atmosphère était pesante. Aussi, nous sommes allés voir la prison dans laquelle était les cellules et cachots. Après en être sortit, nous étions tous particulièrement sous le choc, voir que des humains ont ainsi été traités, nous a tous semblé complètement indigne. C'est donc dans le plus grand silence que nous sommes descendus à la chambre à gaz, qui elle aussi était très saisissante.

Cette visite, m'a particulièrement émue en effet, malgré que nous savions l'histoire de cette torture, il est extrêmement choquant de pénétrer dans ces bâtiments. Le fait de se dire que des centaines de personnes ont péris dans ce domaine est réellement poignant.

Gwendoline Bouillon


Les conditions de vie des déportés dans le camp du Struthof

●                   Le quotidien des déportés:

En entrant dans les camps, les déportés sont entraînés dans un processus de destruction et de déshumanisation qui les conduit à la mort.

Deux fois par jour au minimum, les déportés sont confrontés à l'appel. Les SS comptent et recomptent les déportés vivants ou morts.

Les vivants doivent attendre dehors par tous les temps, pluie, neige, vent, forte chaleur, le droit de regagner leur baraque ou le départ en commando de travail. Les déportés sont sous-alimentés. La faim devient une obsession. Ils finissent par envier le contenu des gamelles des chiens des SS.

Les déportés travaillent le jour de 6 heures à 18 heures ou la nuit de 18 heures à 6 heures. Après avoir un ersatz de café, ils rejoignent leur commando de travail, situé à l'intérieur ou à l'extérieur du camp. L'immense majorité d'entre eux travaillent à la carrière, à l'extraction de pierres ou de gravier.

À partir de la fin de l'année 1942, ils sont affectés à la réparation de moteurs d'avion pour l'armée de l'air allemande.

Le soir, au retour du travail, ils regagnent leur block où ils reçoivent leur maigre ration, dorment entassés dans des châlits en bois. Le matin, avant l'appel, ils font une toilette sommaire autour de lavabos en nombre insuffisant.

Les seuils liens avec le monde extérieur sont les lettres et les colis, pour ceux qui ont le droit d'en recevoir.

journée

●                   Les sévices, les maladies et la mort:

Les sévices, les maladies, l'épuisement et la mort font partie du quotidien des déportés.

Ils souffrent de blessures dues aux coups que leur administrent les Kapos, les SS, ainsi que des morsures des chiens dressés pour les attaques. Ils peuvent être également être punis et condamnés à des coups de fouet sur le chevalet de bât    où à une peine d'enfermement dans le « bunker » (prison) situé dans le bas du camp. Squelettiques, épuisées, blessés, malades, sans soins, qu'ils soient ou non admit à l'infirmerie, beaucoup morts.

Les déportés ayant tenté une évasion ou simplement soupçonnés de tentative d'évasion encourent la peine de mort: la pendaison ou le peloton d'exécution.

La prison du camp du Struthof, contient 20 cellules et 8 réduits-cachots.

Dans les cellules, les SS entassent jusqu'à 18 déportés qui subissent des punitions pour les motifs les plus futiles.

➢                  Les différents degrés de peine de prison:

punition

Les 8 réduits-cachots étaient à l'origine prévus pour avoir le chauffage mais ce bâtiment n'a jamais été chauffé pas les SS.

Les déportés enfermés ne peuvent se tenir, ni assis mais sont contraints de demeurer recroquevillés. La mort s'ensuit presque de façon certaine.

Margaux lefebvre


Impression sur le camp de concentration du Struthof

La visite du camp de concentration du Struthof est une approche très différente de se que nous pouvons voir en classe, en effet nous ne nous rendons pas bien compte des choses, mais lorsque nous y sommes, l’atmosphère très pesante se fait tout de suite ressentir.

D’abord, dès notre arrivée, nous étions entourés de fils barbelé qui délimitait l’espace du camp, ce fil étant très coupant, il était surtout difficile pour les prisonniers de pouvoir s’échapper, puis il y a le poteau de pendaison  qui faisait ressentir la mort et l’angoisse du lieu où nous nous trouvions. Ensuite la visite des différentes salles du camp révélait un endroit atroce, comme la salle des exécutions où les déportés étaient tués d’une balle dans la nuque, la chambre à gaz qui était un dispositif destiné a donner la mort, « La lanterne des morts » où était déposé les cendres des déportés disparus incinérés au four crématoire, puis la salle d’opération, d’expérimentation et d’autopsie où était pratiquées différentes expérimentations criminelles effectuées sur les prisonniers, comme la stérilisation, les scarifications, les expériences aux gaz… Ils étaient également battus à coups de goumis, beaucoup mouraient ou s’évanouissaient avant la fin du supplice et d’autres survivaient mais gardaient à vie de graves séquelles. Les déportés étaient entraînés au travail d’esclave dans un processus de destruction et de déshumanisation qui les conduisait à la mort, ils souffraient de faim, de froid, de fatigue... Ils n’avaient pas d’espace vital, il y avait deux formes de prison dans la prison, une « plus grande » ou étaient entassés une vingtaine de prisonniers dans la même pièce et des cachots où ils ne pouvaient pas se tenir debout, ni s’asseoir, ils étaient contraints de se recroqueviller, la mort s’en suivait presque inexorablement. Le nombre de mors représenté par les croix dans le cimetière paraissait immense et indéfinissable…

Avoir devant les yeux la réalité et la cruauté de ces différentes salles et des différentes pratiques, rien que le fait d’imaginer que des vraies personnes, comme nous, aient subi ces atrocités, ces horreurs, ces monstruosités, exercés par les nazis me donnait des frissons dans le dos. Je n’aurais jamais pensé être à se point bouleversée et choquée de ce lieu. Et de voir certaines personnes se prendre en photo ou rire en cet endroit de commémoration, je trouve cela très irrespectueux et irresponsable envers toutes les personnes qui y sont décédés. Je pense qu’il est donc impossible de rester insensible à tous ces instruments de violence et de mort qui ont fait tant de victimes. Un profond respect ainsi que de la tristesse régnaient parmi notre classe, ce voyage et ces images resteront à jamais gravées dans nos mémoires…

Charlène Gautier


En visitant ce camp de concentration,

En visitant ce camp de concentration,

Ont surgi diverses émotions.

Faire une visite concrète,

Des questions plein la tête.

Imaginer la vie des déportés,

Fut difficile à supporter.

Visiter ce camp de concentration,

A répondu à mes questions.

Ce fut dur mais intéressant,

C'est comme cela que l'on apprend.

Une expérience bouleversante,

Des émotions envahissantes..

Pauline ROBICHON


Une vie dans l'enfer

La peur

Les angoissantes nuits

L'appel

Le travail d'esclave

Sous les fouets et  les menaces

A la carrière et aux usines souterraines

Dans les mines et les tunnels

Parfois sous un soleil étouffant

Parfois sous un froid glacial

Pieds nus

Dénudé

Un corps martyrisé et épuisé

La faim

La Fatigue

Les sévices

Les coups et les crocs

La peur

Les suicides

Les tentatives d'évasions

La mort pour certains

Ici les mots de notre quotidien .

Une vie dans l'enfer,  Déporté du camp du Struthof

«  A La mémoirs de tous les déportés étrangers morts ici pour la liberté »

Mélanie Poilvet 1Ere ES 1


"Le vide"

Plus de mots

Je reste sans voix

A la vue des croix

Plus de mots

Je ressens la souffrance

A travers l’absence

Plus de mots

J’observe le paysage

En pensant à ce ravage

Plus de mots

Je quitte, transparente

Cette atmosphère pesante

Emeline Departout