Les conditions de vie des déportés dans le camp du Struthof

●                   Le quotidien des déportés:

En entrant dans les camps, les déportés sont entraînés dans un processus de destruction et de déshumanisation qui les conduit à la mort.

Deux fois par jour au minimum, les déportés sont confrontés à l'appel. Les SS comptent et recomptent les déportés vivants ou morts.

Les vivants doivent attendre dehors par tous les temps, pluie, neige, vent, forte chaleur, le droit de regagner leur baraque ou le départ en commando de travail. Les déportés sont sous-alimentés. La faim devient une obsession. Ils finissent par envier le contenu des gamelles des chiens des SS.

Les déportés travaillent le jour de 6 heures à 18 heures ou la nuit de 18 heures à 6 heures. Après avoir un ersatz de café, ils rejoignent leur commando de travail, situé à l'intérieur ou à l'extérieur du camp. L'immense majorité d'entre eux travaillent à la carrière, à l'extraction de pierres ou de gravier.

À partir de la fin de l'année 1942, ils sont affectés à la réparation de moteurs d'avion pour l'armée de l'air allemande.

Le soir, au retour du travail, ils regagnent leur block où ils reçoivent leur maigre ration, dorment entassés dans des châlits en bois. Le matin, avant l'appel, ils font une toilette sommaire autour de lavabos en nombre insuffisant.

Les seuils liens avec le monde extérieur sont les lettres et les colis, pour ceux qui ont le droit d'en recevoir.

journée

●                   Les sévices, les maladies et la mort:

Les sévices, les maladies, l'épuisement et la mort font partie du quotidien des déportés.

Ils souffrent de blessures dues aux coups que leur administrent les Kapos, les SS, ainsi que des morsures des chiens dressés pour les attaques. Ils peuvent être également être punis et condamnés à des coups de fouet sur le chevalet de bât    où à une peine d'enfermement dans le « bunker » (prison) situé dans le bas du camp. Squelettiques, épuisées, blessés, malades, sans soins, qu'ils soient ou non admit à l'infirmerie, beaucoup morts.

Les déportés ayant tenté une évasion ou simplement soupçonnés de tentative d'évasion encourent la peine de mort: la pendaison ou le peloton d'exécution.

La prison du camp du Struthof, contient 20 cellules et 8 réduits-cachots.

Dans les cellules, les SS entassent jusqu'à 18 déportés qui subissent des punitions pour les motifs les plus futiles.

➢                  Les différents degrés de peine de prison:

punition

Les 8 réduits-cachots étaient à l'origine prévus pour avoir le chauffage mais ce bâtiment n'a jamais été chauffé pas les SS.

Les déportés enfermés ne peuvent se tenir, ni assis mais sont contraints de demeurer recroquevillés. La mort s'ensuit presque de façon certaine.

Margaux lefebvre

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